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| | Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki | |
| | Auteur | Message |
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Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 29 Mar - 22:06 | |
| Hoy Minna ^^,
Voilà ma fanfic en rapport avec le monde du Manga Bleach.
Pour la comprendre, il faut connaître l'univers du Manga, sinon la compréhension sera difficile, car j'ai omis les descriptions des personnages déjà existants, et quelques détails du manga.
L'héroïne principale est Rukia Kuchiki, qui, pour l'occasion, sera Lieutenant de sa division ( c'est la seule modification scénaristique majeure apportée ).
Je ne peux pas mettre tous les chapitres sur ce même post à cause de la longueur. Les chapitre se suivront donc. Vous pouvez tout de même poster vos commentaires et questions, je les attends avec impatience !
Voilà, j'espère que vous apprécierez ! ^^Les Secrets du Clan Kuchiki - Spoiler:
Chapitre 1 : Le calme reprend « Rapport sur : Excuses du lieutenant de la 13è division. Rapport de : lieutenant de la 13è division, Kuchiki Rukia : Rapport adressé à : Capitaine de la 1è division Yamamoto Genryûsai
Il y a bientôt 10 mois de cela, Monsieur le Commandant général des divisions de la Soul Society, vous m’avez assignée à la protection d’un quartier de Tokyo nommé « Karakura » contre les Hollows. Vous m’avez demandé de recenser en détail tous les évènements que j’ai vécus en rapport avec l’Âme errante, nommée Kurosaki Ichigo.
La rencontre s’est faite quelques jours après mon départ. J’étais sur les traces d’un Hollow apparu depuis peu. Sentant son reiatsu, j’avançais jusqu’à atteindre une maison des plus normale. Je perdis la trace du Hollow une fois rentrée à l’intérieure, mais une chose imprévue se passa : un être humain me parla, comme s’il me voyait. Au début, je cru que ce n’était qu’une coïncidence. Mais il insista et je fini par comprendre deux choses : la première, étonnante mais sans grande importance : il me voyait bel et bien. La deuxième était plus inquiétante : c’était à cause du reiatsu de l’Humain que je ne sentais plus celui du Hollow. Mais les choses tournèrent mal : le Hollow avait senti ce puissant reiatsu et attaqua alors la maison de cet Humain. Prenant les choses en mains, comme il se doit d’un Shinigami, j’allai contre lui. Mais l’Humain compris alors que le Hollow en avait après lui. Après qu’il ait remarqué que sa famille avait été blessée de part sa faute, il se rua contre le monstre sans trop réfléchir. Là, je commis ma première erreur : sans réfléchir à mon tour, je l’attaquai pour protéger l’Humain. Mais dans mon désir de le protéger, je fus blessée et ne pouvait plus combattre. Je fus donc forcée de lui donner mes pouvoirs de Shinigami. Mais il y eu encore une surprise : au lieu d’aspirer uniquement la moitié de mes pouvoirs, il me vida complètement, et reçu une force incommensurable pour un humain. Le reste des évènements est sans importance, mis à part le combat qui a eu lieu contre le Hollow nommé Grand Fisher, que Kurosaki réussit à blesser. Vous avez aussi eu vent du combat qui a eu lieu contre le Menos Grande, que, une fois de plus, Kurosaki réussit à renvoyer dans le Hueco Mundo. Le reste des évènements importants se sont déroulés dans la Soul Society, vous en avez donc eu vent sans que je n’aie besoin de vous en parler. Ce rapport vous permet donc, comme vous me l’avez demander, d’évaluer la puissance de Kurosaki Ichigo, bien que vous sachiez déjà qu’il avait battu deux capitaines de division, un lieutenant et un numéro trois, j’ai nommé Kuchiki Byakuya, Zaraki Kenpachi, Abarai Renji et Madarame Ikkaku.
Vous avez vu aussi, que Kurosaki s’est battu pour le bien de la Seiretei, et de tous les mondes, en s’opposant à l’ex-capitaine de la cinquième division, nommé Aizen Sôsuke. C’est pour cela que je vous demande humblement de laisser Kurosaki Ichigo en vie, que ce soit dans le Seiretei ou quelque soit le monde où il vit et où il va, de même que pour toutes les âmes errantes qui se sont infiltrées avec lui, nommées Shiba Ganju, Sadô Yasutora, Inoue Orihime et Ishida Uryuû. Il y a aussi eu des Shinigami qui se sont opposés à vos commandements. Quels qu’ils soient, je vous demande aussi de les épargner.
Je vous remercie de m’avoir permis de reprendre mes activités de Shinigami et de retrouver mon titre de lieutenant de la 13è division. Je vous remercie aussi d’avance pour tout ce que vous ferez en la faveur des Âmes errantes et de tous les autres.
Dans l’espoir de vous servir encore et toujours. »Elle soupira. Elle était heureuse, heureuse d’être encore en vie, heureuse de ne plus souffrir et que ses amis ne souffriront pas non plus. Rukia leva les yeux et regarda par la fenêtre. La nuit était tombée sans qu’elle ne s’en aperçoive. Rien ne pouvait plus la réjouir que ce moment de sérénité, de recueillement qu’elle pouvait avoir là, regardant la Lune et les étoiles depuis sa chambre dans la maison de la famille Kuchiki. Elle se rappela les paroles qu’avait prononcées son frère sur le lieu de la bataille, lui avouant qu’elle était en réalité sa belle sœur, et que son frère l’aimait réellement. Elle se sentait soulagée. Toutes ces années à essayer de décrocher un sourire ou un compliment de la part de son frère, Byakuya, n’avaient pas été vaines. Elle savait maintenant que, quoi qu’elle ait fait, il était toujours fière d’elle, et ce n’était pas près de changer. « On a beau dire ce qu’on veut sur la vie, elle est toujours pleine de surprises. » se dit-elle, toujours dans son état d’euphorie qui ne la quittait plus depuis quelques jours. Elle savait à présent qu’il était tard et que la nuit était bien avancée. Mais ne trouvant pas le sommeil, elle se décida d’aller porter elle-même son rapport au Commandant Général des divisions. Elle se doutait bien que, à l’heure où tout le monde dormait, celui-ci devait encore être à travailler. Lieutenant était déjà un post où le répit était presque inexistant, alors être à la tête de toutes les divisions des Shinigami… Rukia ne voulait même pas imaginer la tâche. Surtout que depuis qu’Aizen avait assassiné les quarante-six membres du conseil de Chuô, Yamamoto Genryûsai avait hérité de la décision des tâches et ordre à accomplir. La nuit était toujours claire, elle n’avait pas changé depuis que Rukia avait quitté sa maison. Cela faisait pourtant plusieurs heures qu’elle était dans les profondeurs de la Seiretei, cherchant le bureau de la première division. Elle regarda le ciel. Il était éclairé par la Lune, qui était pleine. Il avait perdu sa teinte bleue foncé habituelle, pour revêtir un gris foncé mais agréable. « Mon frère veille sur moi, quel que soit l’endroit où je vais* » se dit-elle, avant de regarder de nouveau la Lune. Elle était ronde, large et grise, lui souriant. « Elle était toujours la même, elle n’avait pas changé. » Certes elle n’allait jamais changer, mais Rukia avait l’impression que des années s’étaient écoulées depuis qu’elle était retournée de force dans la Soul Society. Mais la Lune lui évoqua un autre souvenir. Beaucoup plus lointain que les autres. La Lune était l’emblème de son Zanpakutô**, et elle se rendait compte que cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas combattu. Méritait-elle encore ce post de lieutenant, n’allait-elle pas être dépassée par les futurs combats et être tuée par un simple Hollow ? Cette pensée de mourir bêtement à cause d’un gigai qui avait aspiré ses forces, était désagréable, et Rukia se promit qu’elle ne permettrait jamais une telle chose. « - La lune est entourée de tant d’étoiles, dit-elle à voix haute, est-ce qu’elles représentent mes amis qui me soutiennent…J’aimerai tant ne plus avoir à compter sur eux pour être protégée… J’aimerai tant pouvoir me battre à mon tour et ne plus avoir à supporter cet imbécile d’Ichigo qui me balance du haut du Sokyôku et qui dit après que c’était pour me sauver… » Elle disait ça ironiquement… Elle savait très bien qu’elle devait être reconnaissante envers tout le monde pour l’avoir sauvée. Mais le problème était justement là : depuis le début, c’était les autres qui la sauvaient, elle ne s’était jamais tirée d’une impasse elle-même. Aussi loin qu’elle se souvienne, dans le Rukongai, c’était Abarai Renji qui l’avait sauvée. Ca avait beau être elle qui l’avait aidé, sans Renji, elle n’aurait jamais pu voler ce qui lui fallait pour survivre. De même que c’était grâce à sa sœur qu’elle était devenue Shinigami, grâce à Ichigo qu’elle n’était pas morte le soir où elle combattait ce Hollow, et encore grâce à Ichigo qu’elle n’avait pas été exécutée… Toutes ces pensées s’entremêlaient, et Rukia n’arrivait plus à réfléchir correctement. L’état d’euphorie dans lequel elle était disparu soudainement, et des larmes le remplacèrent. Rukia ne savait pas si c’étaient des larmes de joie, de reconnaissance ou de tristesse, mais ce qu’elle savait c’est qu’elle avait intérêt à les sécher rapidement car elle était arrivée devant la porte du bâtiment principal de la première division. Elle entra après s’être arrêtée quelques minutes. À sa grande surprise, le Commandant Général n’était pas seul : il y avait aussi tous les capitaines et lieutenants qui n’étaient pas convalescents. Il n’y en avait donc pas beaucoup. Mais chacun accueillit dignement Rukia, qui entra timidement, gênée que tous ces regards soient fixés sur elle. Car c’était à cause d’elle qu’aujourd’hui, si peu de monde était présent. Elle avança la tête baissée. Arrivée à quelques pas du siège où était assis le Commandant Général, elle entendit une voix qu’elle reconnu immédiatement. « - Nan mais tu vois pas que t’es en retard là ! Qu’est-ce qui t’as pris de mettre autant de temps pour écrire une petite page ! Tu nous fais poiroter depuis une heure là… Aller donne ça que je le lise ! » Elle leva la tête. Ce n’était pas la peine car elle savait qui c’était, mais elle était contente de revoir la tête d’Ichigo, sans bandage. À peine eut-elle le temps de réagir que celui-ci lui arracha le papier des mains et le lu. Quelques minutes plus tard, il redressa la tête et dit : « - Je vois pas la phrase « Je suis infiniment reconnaissante envers mon Dieu sauveur, celui sans qui je ne serais pas en vie aujourd’hui, et celui à qui je deviendrai la servante attitrée et ferai tout ce qu’il ne veut pas faire à sa place. » ». Mais à peine eut-il fini sa phrase que Rukia le frappa au visage comme elle avait l’habitude de faire dans ces situations. « - Je préfère voir la tête que tu fais là que celle de chien battu que tu avais en rentrant, Rukia ». Il avait dit cela de façon si sincère qu’elle en rougit. « - Allons, allons, ce n’est ni le moment ni l’endroit de se frapper et de se taquiner, dit la voix grave et imposante de Yamamoto Genryûsai. Nous savons qu’à la fin de cette conférence, nous saurons si oui ou non vous autres, âmes errantes, auront la vie sauve ou non ». Ce qu’il avait dit déclencha une vague de murmures : il ne pouvait pas décider de tuer les Âmes errantes, sachant que c’était grâce à elles que la Soul Society n’était pas encore détruite ! « - Allons, donne-moi ça ! Reprit-il à l’adresse d’Ichigo… Hum… Oui, il redressa la tête, Mais à quoi cela nous sert-il exactement ? Beaucoup désapprouverons que je déclare une quelconque condamnation, et moi le premier, alors vous pouvez vous réjouir, les Âmes errantes rentreront saines et sauves chez elles ! Il attendit que les murmures se taisent et reprit, Merci de votre attention, et merci de m’avoir informé à son sujet, vous pouvez disposez, sauf vous, capitaine Ukitake. » Tout le monde sorti, mais quelque chose tracassait Rukia. Quand le Commandant Général prononça les mots « à son sujet », elle avait senti qu’il ne parlait pas d’Ichigo, car il ne l’avait pas regardé ou fait allusion à lui, comme s’il parlait d’autre chose, comme s’ils avaient eu une autre conversation avant. Elle interrogea Ichigo, mais celui-ci répondit qu’il n’en savait pas plus, qu’il n’avait rien remarqué et donc qu’elle se faisait du souci pour rien. *Byakuya signifie « nuit claire » ou « nuit blanche », d’où le fait que la nuit éclairée lui rappelle son frère. ** Une des attaques du Zanpakutô de Rukia s’appelle « Tsuki no mai », Tsuki veut dire Lune, qui est, par convention, l’emblème du Zanpakutô de Rukia, mais aussi celui d’Ichigo (le « TSU » de « Zangetsu » signifie Lune).
Dernière édition par Tchonn le Mer 28 Mai - 18:51, édité 8 fois | |
| | | Tchonn Admin
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| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 29 Mar - 22:07 | |
| Voilà le deuxième chapitre ^^ ( cliquez sur spoiler pour lire ):- Spoiler:
Chapitre 2 : Nuit noire Mais Rukia en était sûre. Il y avait quelque chose. Sinon, pourquoi aurait-il utilisé les termes « à SON sujet » ? « Cela aurait pu être normal se disait-elle, si il avait désigné Ichigo d’une quelconque manière avant de dire ça, mais non, il l’a dit comme si c’était à part de la conversation, comme si ça portait sur un autre sujet ! ». Elle n’aimait pas du tout ça. On avait parlé de quelque chose ouvertement devant elle, mais sans tout lui révéler ! Rukia savait que cela avait très peu de chance de la concerner, mais sa curiosité avait quand même été éveillée. « Cela pourrait être à propos d’Aizen ». Pensa-t-elle. Mais elle su tout de suite que non, car si cela avait été vrai, Yamamoto aurait prononcé son nom, car tous le monde est au courant dans la Seiretei, donc en parler ainsi ne servirait à rien. Il y avait deux autres problèmes dans les mots de Yamamoto : le premier était qu’il avait remercié tous les autres capitaines et lieutenants présents, mais pas elle. Or, C’était elle qui apportait les infirmations sur Ichigo, elle pouvait donc en déduire deux choses : ce n’était pas d’Ichigo qu’ils parlaient, et c’était bien à elle qu’ils cachaient la personne dont ils parlaient. Le deuxième problème est qu’il avait voulu voir le rapport qu’elle avait fait, et qu’il parlait de condamnation ou de sentence. Il n’y en a pas eu mais il a hésité. Tout ceci n’était que des petits détails, mais depuis l’affaire d’Aizen, beaucoup s’attardaient sur ces détails, car c‘était souvent le seul moyen de voir ce que pensaient réellement ceux qui nous entourent. Rukia ne s’en était pas encore rendu compte, mais elle suivait Ichigo, comme s’ils allaient dans le même endroit. Sauf qu’elle ne savait pas où se situait la salle spécialement aménagée pour les Âmes errantes, mais ce qui était sûr c’est que la maison de Kuchiki était proches de la colline du Sokyôku… et que celle-ci s’éloignait de plus en plus. Même s’il elle l’avait déjà fait précédemment, elle relança la conversation : « - Dis, Ichigo, j’arrive pas à comprendre exactement ce qui s’est passé… De quoi avez-vous parlez avant que j’arrive ? Qui a informé sur quoi ? Je veux tout savoir, s’il te plaît ! Elle s’exprimait avec un fois tremblotante. Elle se forçait à faire une tête déprimée pour attendrir Ichigo, mais elle savait que même si elle ne se forçait pas, elle aurait quand même une tête qui y ressemblerait. - Rukia… Je te l’ai déjà dit, je n’étais pas là lorsqu’ils ont parlé de tout ça ! Je suis arrivé que peu de temps avant toi… On m’avait convoqué aussi, d’ailleurs je n’ai pas compris pourquoi. Il paraissait sincère. - Je sais bien, mais je veux vraiment savoir. Pourquoi est-ce qu’ils nous cachent des choses ?! Pourquoi est-ce qu’ils TE cachent des choses, à toi, qui a sauvé la Soul Society et tous les mondes existants ! Ce n’est pas normal… Surtout que mon frère n’y assistait pas, je n’ai donc aucun moyen de savoir… Elle avait été convaincue par la sincérité d’Ichigo. - Ecoute, Rukia. S’ils ne t’ont rien dit, c’est peut-être parce que ça ne te concerne tout simplement pas ! Ne cherche pas plus. Il ne faut pas se mêler des choses qui ne nous concernent pas. Tu viens juste de passer lieutenant* de la 13è division. Bien que tu fasses partie d’une famille noble et que tu es Shinigami depuis plus longtemps que moi, tu n’as pas assez prouvé ta loyauté envers la cour, tu ne peux donc pas tout savoir ! Mais il se rendit compte que cela déprimait réellement Rukia. Qu’est-ce qui pouvait bien la rendre ainsi ? Se disait-il, elle ne devrait pourtant pas être dans cet état pour quelque chose d’aussi peu important… - Je m’en doute… Mais je ne comprends toujours pas pourquoi toi, tu es mis à l’écart. - Ne te soucie pas pour moi, mais tu ferais bien de rebrousser chemin, tu risques de rentrer après que le Soleil se soit levé. Allez, bonne nuit Rukia. » Sur ces mots, Rukia fit demi-tour. Le ciel éclairé avait laissé place à un ciel noir, la Lune avait été cachée, comme si le ciel reflétait les pensées et les sentiments de Rukia. Une ou deux minutes après qu’ils se soient quittés, un bruit se fit entendre. Rukia s’arrêta pour mieux écouter. C’était une voix. Elle ne pouvait pas entendre totalement ce qu’elle disait, mais elle capta quand même quelques mots : « - Quelque chose… ? … Me cache rien… moi… ». Elle fut figée sur place. Qui cela pouvait être ? Ce qui était sûr, c’était que cette personne avait entendu toute la conversation qu’elle avait eu avec Ichigo. « Il ne faut pas que je réagisse » se dit-elle. « Il veut que je réagisse, c’est ce qu’il veut. Il ne faut donc pas que je le fasse. Continue de marcher comme si de rien était. » Elle obéit à soi-même. Mais en même temps de marcher, elle eut l’idée de chercher qui était la personne qui lui avait parlé grâce à sa pression spirituelle. Mais elle ne pouvait pas s’arrêter, car IL allait voir qu’elle avait tout de même réagi. Elle essaya quand même. C’était beaucoup plus dur pour elle de chercher un reiatsu et à qui il appartenait en marchant, car elle avait perdu beaucoup de puissance et il lui faudrait du temps pour tout retrouver et pouvoir effectuer tous ce qu'il y a de plus normal. En s’exécutant, elle ne découvrit rien de plus. Personne d’éveillé n’était dans les parages. Une lueur brillait quand même. Loin. Très loin d’elle. Elle chercha au plus profond d’elle-même jusqu’à trouver de quel reiatsu il s’agissait. Elle fut plus raide et étonnée que la première fois : c’était celui d’Ichigo ! « Cela voudrait dire qu’il se moque de moi depuis le début ? Qu’il est au courant de tout ? Qu’il ne veut rien me dire ? Non, ce n’est pas possible. Il ne ferait jamais ça. Ca ne peut pas être lui ! ». Elle essayait tant bien que mal de se rassurer, mais rien n’y faisait. Elle avait entendu une voix, et la seule personne éveillée dans tous le Seiretei était Ichigo ! Elle pressa le pas. Elle avait peur. Peur de quoi, elle n’en savait rien, mais son instinct la poussait à accélérer. Elle angoissait. La sueur perlait sur son front. Elle tournait à chaque fois qu’elle le pouvait, sans faire attention à où elle allait. La nuit était oppressante. Tous les murs se ressemblaient, toutes les allées qu’elle prenait lui donnaient l’impression de revenir au point de départ. Quelque chose était à sa poursuite, elle le sentait, et il fallait qu’elle le sème ! Elle courrait maintenant. Désormais, plus aucune étoile n’était visible dans le ciel, plus rien n’était éclairé, elle était comme aspirée dans la nuit. Elle ne reconnaissait plus rien, elle avançait mais elle n’en avait plus l’impression. Elle ne voyait même plus la colline du Sokyôku, pourtant si proche d’elle lorsqu’elle s’était mise à courir ! Tout en courant, dans ce monde désormais dépourvu de lumière, où les murs même n’étaient pratiquement plus visibles, elle réussit tout de même à réfléchir. Une question lui revenait à l’esprit, sans cesse, elle voulait s’en défaire mais rien n’y faisait. « Pourquoi je suis dans cet état ? » se disait-elle, « De quoi ai-je peur ? Pourquoi est-ce que je cours ? Et pourquoi ai-je été si touchée que l’on me cache quelque chose ? Pourtant, tout à l’heure, tout allait si bien, j’étais heureuse, et là, tout a disparu ! » Elle ne supportait plus la noirceur des environs. Elle avait l’impression de devenir folle. À présent, elle ne voyait pas plus loin que ses mains. Elle avançait sans savoir où elle allait, se cognait dans les murs. Elle s’arrêta et tomba à genoux. Ferma les yeux. Rukia n’en pouvait plus, elle commençait à devenir folle. L’endroit devenait de plus en plus oppressant. Elle voulu hurler, ouvrit la bouche, mais rien ne sortit ! Elle senti quelque chose de froid couler dans sa gorge, comme si on la forçait à avaler quelque chose ! Elle rouvrit les yeux, et ne pu plus bouger. Elle était pétrifiée par ce qu’elle voyait : cette froideur dans sa gorge, se sentiment d’avaler une fumée compact, c’était la noirceur, les ténèbres qui flottaient aux alentours. Lorsqu’elle avait ouvert la bouche, elle avait avalé tous les ténèbres alentours, du moins, ceux-ci coulaient comme si elle les buvait. Rukia allait s’étouffer, elle le sentait ! Elle ne pouvait plus respirer. Elle essaya de tout recracher, rejeter, d’une quelconque manière, mais rien n’y faisait. Elle était au plus fort de la lutte avec ces ténèbres venus de nulle part, elle allait mourir, se disait que tout ce qu’avait fait Ichigo et ses amis aurait été inutile… Lorsqu’elle allait céder, une main glacée se posa sur son épaule. Elle fut, pour la dernière fois de cette horrible nuit, pétrifiée, et tomba évanouie, en prise aux ténèbres qui s’engouffraient de plus en plus vite. La main s’approcha de plus en plus, la deuxième suivant de près…
Dernière édition par Tchonn le Mer 28 Mai - 17:04, édité 2 fois | |
| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 29 Mar - 22:09 | |
| Et un troisième chapitre ^^:- Spoiler:
Chapitre 3 : Instinct d’une vie libre
Là où il était, le Soleil brillait, faisant rayonner la plaine sans vie. C’était la première fois qu’il venait ici. Et pourtant, il avait une de ces impressions que l’on a quelque fois. L’impression de connaître ce lieu, d’y être déjà passé une fois, ou même d’y avoir vécu sans même s’en souvenir. Une impression de déjà vu comme une autre se disait-il. De toute façon, des impressions comme celle-ci, il en avait pratiquement tous les jours. Après tout, son dernier souvenir remonte à lorsqu’il s’était réveillé ce jour-là, seul, sans personne autour, sans aucun signe de vie, comme s’il était né de rien, et avec une apparence d’une personne âgée d’une vingtaine d’année. Malgré le fait qu’il ait toujours vécu seul, il a traversé des villes, et il sait comment est la vie là-bas. Les habitants de la ville considèrent le monde extérieur comme la jungle, où seul le chaos règne, mais pour lui, c’est la ville la jungle. Il ne savait pas comment l’on pouvait haïr ses semblables à ce point. Il avait vu des horreurs insupportables. Chaque fois qu’il s’interposait, chaque fois qu’il apparaissait, les réactions des autres étaient toujours les mêmes : la peur, la fuite, la haine, le combat. C’était ainsi qu’il s’était fait cette idée de jungle par rapport à la ville. Mais il trouvait tout de même des personnes qui lui parlaient comme s’il était « de la ville » comme ils disent là-bas, comme s’ils le connaissaient déjà. Mais, à chaque fois qu’il essayait de se renseigner sur sa propre personne, sur qui il était, à chaque fois qu’il cherchait qui il était, la réponse était toujours la même. Personne ne le connaissait là-bas. Personne n’avait entendu parler de lui. Tout portait à croire qu’il était vraiment né de rien et sans parent. Mais il n’était pas dupe, ses voyages lui avaient bien appris quelque chose : les humains sont tous hypocrites, menteurs, manipulateurs, et lâches. Il savait bien aussi que personne ne naissait à partir de poussière. Faisant le lien entre ces deux choses, l’histoire devenait claire, pour une raison où une autre, on l’avait amené dans cette carrière sombre et désertique, pour lui faire quelque chose dont il ne se souvient plus, surement essayer de le tuer ou lui effacer la mémoire. Si c’était la dernière solution, ils avaient réussi, sinon, il était persuadé qu’il pardonnerait à cette personne son geste. Car après tout, il haïssait tout ce qui pouvait nuire au bon déroulement de la vie. Une once de vengeance est comme un poison à ses yeux. Un infime sentiment de haine ou de violence devait être éradiqué sans tarder de sa personne. Mais il ne se considérait pas comme la bonté personnifiée. Il savait bien que, malgré que chaque personne ait du bien en elle, elle a aussi du mal. « Tant qu’il y a de la lumière il y a de l’ombre. » se disait-il, bien que ceci était vrai que si quelque chose se trouvait sur le chemin de la lumière. Il était conscient d’une chose : si réellement quelqu’un lui avait délibérément effacé une partie de sa mémoire, ou tenter de le tuer, c’était que cette personne avait une raison. Valable ou non, elle en avait une. Il avait imaginé toutes les raisons possibles, mais il y en avait une qui revenait le plus. Il savait qu’elle revenait souvent car c’était ce dont il avait peur. Mais il se demandait tout de même si ce n’était pas parce que, avant qu’il soit dans cet état, il soit quelqu’un de mauvais. Qu’importe, les évènements ont fait de lui ce qu’il est maintenant. Il savait que, quoi qu’il arrive, il ne ferait plus jamais rien de mal, s’il y a toujours le choix.
Il avait passé des mois, voire des années à rechercher qui il était. Aujourd’hui, il sait qui il est. Cela ne veut pas dire qu’il sait qui il était avant de perdre la mémoire, mais il avait décidé d’arrêter de chercher qui était une personne qui est aujourd’hui morte aux yeux de tous, même à ses propres yeux. Car il a changé, il le savait, même s’il pouvait ressembler, par quelques traits de caractères, à l’ancienne personne qu’il était, l’apprentissage forme le caractère. Or, il a du tout réapprendre par soit même. Certes, l’écriture et la lecture lui sont encore inconnues, mais le langage était resté vivant en lui, ce qui lui a permis d’apprendre auprès des autres humains tous ce qu’il avait à apprendre chez eux. Mais le plus important, il l’avait appris dans la nature, auprès des feuilles qui volaient au vent, des gouttes d’eau qui tombaient les jours de pluie, et des brins d’herbes sèches perdues au beau milieu des déserts de ce monde. Pour un humain ayant vécu dans la société, auprès d’autres humains, le monde extérieur, le vrai monde, ne pouvait être qu’une jungle où de petits animaux pacifiques mangeurs de graines se faisaient dévorer par des monstres des dizaines de fois plus gros qu’eux. Mais à ses yeux, la nature était tout ce qu’il y a de plus beau. Certes, l’instinct est roi, et la proie est mangée par le prédateur, mais elle est faite de bonté plus que d’autre chose. D’où viennent les fruits que l’Homme a un jour découverts et qui l’ont nourri ? D’où vient le feu qui a un jour été donné aux Hommes et qui leur a permis d’évoluer ainsi ? D’où viennent toutes ces choses qui ont permis à l’Homme d’être ce qu’il est aujourd’hui ? C’est cela qu’il considère comme de la bonté : donné à quelqu’un tout ce qu’on a pour le faire grimper des sommets, sans jamais rien demandé en retour. La nature avait même essayé d’enseigner les qualités de l’esprit à l’Homme, en particulier la générosité. Car, en effet, le seul prix à payer pour avoir un jour mis le pied dans ce monde dominé par la nature, c’était de devoir un jour laisser sa place à quelqu’un d’autre. Mais l’Homme était le seul qui n’avait jamais apprécié mourir. Il en avait peur. Et l’Homme se vengeait. Il avait honte de voir comment l’Homme détruisait la nature car celle-ci l’avait rendu mortel… Il savait donc qu’il devait sa bonté et sa générosité à la nature même, qu’il devait être son serviteur dévoué. Il n’avait pas la notion du temps, il ne savait pas depuis combien de temps il était revenu à la vie, il savait juste que le jour laissait place à la nuit, mais il ne savait pas que ce cycle avait donné lieu à tant de créations de la part de l’Homme. Il ne savait pas qu’aujourd’hui, la quasi-totalité des humains vivaient selon un cycle, réglé à la seconde près. Et mieux vaudrait pour lui qu’il ne le sache jamais, car il était impossible pour lui de devoir vivre selon des limites immatérielles. Il avait toujours, du moins, aussi loin qu’il s’en rappelle, mangé quand il voulait, dormi quand il voulait, marché quand il voulait, et se voir imposé une contrainte inexistante serait dangereux pour lui. On pouvait donc considérer cette personne comme un ignorant, un nomade, doublé d’un amnésique, mais il s’avérait qu’il était beaucoup plus sage que bon nombre d’humains. Mais il avait un défaut majeur : il était incapable d’ordonner ses pensées. Ayant appris et vécu dans la nature, sa conscience était plus proche d’un instinct. Un instinct avec une capacité à raisonner, certes, mais tout de même un instinct. Il était donc poussé à agir puis réfléchir lorsque les événements se précipitaient. Et, même lorsque le temps était propice au calme, ses pensées se bousculaient sans cesse, le faisant passer du rire aux larmes. C’est donc, pour lui, un imposant effort que de parler à quelqu’un de « normal » et se faire comprendre. Il fallait qu’il réfléchisse longtemps avant de dire quelque chose. Mais il en sortait toujours des paroles d’une extrême sagesse.
Mais l’heure n’était pas à la réflexion. Il avait faim. Il était libre dans cette plaine. L’instinct reprenait le dessus. L’être doué de raisonnement laissait place à un être d’une violence qu’on ne peut qualifier de gratuite, mais qu’on ne peut pas non plus justifier. Il avait faim et l’instinct était tel que le plus fort pouvait se nourrir. Il allait devenir ce que l’Homme moderne hait le plus.
Dernière édition par Tchonn le Mer 28 Mai - 17:12, édité 3 fois | |
| | | Tchonn Admin
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| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 29 Mar - 22:11 | |
| Et enfin le quatrième chapitre ( la fic n'est pas terminée ):- Spoiler:
Chapitre 4 : Doutes
Un gémissement se fit entendre, dans la pièce d’à côté, là où elle était. Elle se réveillait enfin. Il était content qu’elle s’en soit tirée. Le rapport d’Unohana, la capitaine de la 4è division des Shinigami, celle des soins, était assez effrayant, non pas par son contenu, mais car justement, il était vide. Unohana ne savait pas ce qui avait pu toucher Rukia ainsi. Byakuya, son frère, et capitaine de la sixième division, lui avait pourtant décrit dans les moindres détails l’état où elle se trouvait lorsqu’il l'aavait retrouvée : elle était agenouillée, regardant dans le vide, d’un air apeuré, voire même terrorisé, suffoquant, et dans un état de stress qui devait être insoutenable pour elle, car, lorsque Byakuya s’était approché d’elle, Rukia s’était littéralement évanouie. Elle avait suffoqué encore longtemps après qu’il l’ait ramenée chez eux, à tel point qu’il décida d’aller réveiller la capitaine de la quatrième division. Mais c’était il y a déjà une semaine. Il avait attendu tout ce temps qu’elle se réveille ou qu’elle donne un signe de vie. Byakuya avait passé une semaine dans les pires craintes : celles de perdre Rukia, comme il avait perdu sa femme, Hisana. Mais aujourd’hui, toutes ces craintes avaient disparu, l’espoir que Rukia vive était enfin revenu. Même s’il n’était pas encore allé voir si elle s’était réellement réveillée, il était persuadé qu’elle allait bien, qu’elle attendait juste qu’il arrive, qu’elle allait bientôt l’appeler. Mais elle ne l’appela pas. Il paniqua alors à nouveau. Il avait attendu qu’elle l’appelle ! Il s’en voulait ! Quel idiot il était ! Pensait-il. Etait-ce si dur de traverser une chambre pour aller la voir ? Non, il fallait qu’il se fasse appeler ! Pour montrer qu’il était important !... Cela faisait à peine deux minutes que le gémissement s’était fait entendre, mais le fait que Rukia ne l’appelle pas, ou ne montre aucun autre signe de vie pendant ces deux minutes lui avait paru être des heures ! Mais la panique fut vaincue par la raison, et Byakuya alla la voir, avec son teint ne montrant aucune émotion, comme à son habitude, comme si rien ne s’était passé… Même s’il ne laissait apparaître aucune émotion, ce n’est pas pour autant qu’il n’en ressentait pas. Au contraire, en franchissant le seuil de la porte de la chambre où elle se reposait, son cœur battait au plus vite : il redoutait que le gémissement ne soit en réalité que le dernier souffle de sa sœur. Mais il n’en fut rien. Lorsqu’il entra dans la pièce, Rukia était allongée sur le ventre, alors qu’il l’avait déposée sur le dos, et qu’elle n’avait pas encore bougé, jusqu’à ce moment. Elle était éveillée, paraissait en bonne santé, tourna sa tête vers lui, et sourit lorsqu’elle croisa son regard. « - Bonjour grand-frère. Dit-elle de son habituel ton respectueux envers lui. » Cette phrase fut comme une bouffée de chaleur pour le capitaine Kuchiki. Le fait qu’elle se soit réveillée, comme si c’était un réveil normal, comme si elle s’était endormie la veille au soir, lui faisait du bien. Mais justement, elle faisait comme si de rien n’était. Avait-elle tout oublié ? Ou alors, voulait-elle qu’il ne la questionne pas sur les évènements ? Byakuya se posait quand même des questions, mais il ne voulait pas connaître les réponses. Il était content qu’elle se soit réveillée et qu’elle lui parle, et il ne voulait pas chercher plus loin. Il s’assit à côté d’elle, toujours aussi souriante, et celle-ci se mit à parler. « - J’ai fait un rêve bizarre, je… j’étais… - Tu suffoquais ? Tu avais du mal à respirer, à parler ? Tu avais peur ? Coupa son frère, par mégarde. Il ne voulait pas en parler, il ne voulait pas non plus connaître les réponses à ces questions, mais pourtant, il l’avait fait, quelque chose avait été plus rapide que sa raison, et l’y avait poussé. - Non, non, c’était… Reprit-elle. Mais elle se coupa, elle réfléchissait. - C’était quoi ? Demanda son frère après un moment de silence troublant. - Hein ? Euh… C’était… C’était, euh… Je ne me rappelle plus. Mentit Rukia. » Elle se souvenait. Lorsque son frère en avait parlé, elle n’avait pas compris, mais c’était bon, elle se souvenait de tout, de son rapport, de la réunion avec des autres capitaines, de sa discussion avec Ichigo, de ses craintes inexplicables, des ténèbres la pourchassant, et de cette voix… Cette voix qu’elle ne pouvait identifier… Son frère avait compris, elle s’était souvenue par sa faute. Il avait du faire ressurgir des douleurs oubliées sans le vouloir. Cela se lisait sur le visage de sa sœur, qui était à présent debout, regardant à travers la fenêtre, au loin, dans le ciel. « - Grand-frère ? demanda-t-elle. - Oui ? Il redoutait une question de sa part, quelle qu’elle soit. - Que s’est-il passé hier soir ? - Hier soir ? Il ne comprit pas sur le coup. Le « hier » dont elle parlait, était en réalité le jour où elle s’était évanouie. Mais il ne comprit pas, et fit une erreur. Tu n’étais pas éveillée hier, tu as dormi toute une semai… Mais c’était trop tard, il avait mis trop de temps à s’en rendre compte. - J’ai « dormi » toute une semaine ! Mais qu’a-t-il pu arrivé pour que je reste ainsi pendant aussi longtemps ! Tu dois bien savoir toi ! Tu dois bien avoir vu ! Qui n’aurait pas vu ces ombres épaisses et tangibles ?! Elle était à la limite d’hurler, et ses craintes étaient revenues, toujours aussi inexplicables. Et qui m’a ramenée ici ? Explique-moi tout grand-frère ! - Je ne comprends pas tout ce que tu racontes, Rukia, mais je peux juste te dire que c’est moi qui t’aie retrouvée, au beau milieu du Seiretei, suffocante, et terrorisée. Je t’ai ramenée ici, mais tu tardais à te réveiller, alors j’ai appelé Unohana. Elle m’a dit qu’elle ne savait pas ce que tu avais, et qu’elle ne savait pas non plus si tu allais t’en sortir. Mais, moi aussi, j’ai des questions à poser. Que s’est-il passé pour que je te retrouve dans cet état-là ? Tu ne respirais presque plus, tu regardais dans le vide, terrorisée, je ne comprenais pas, il n’y avait rien aux alentours. Et de quelles « ombres » tu parles ? - Il…Il n’y avait rien aux alentours tu dis ? Tu n’as donc rien vu ? Les craintes de Rukia avaient changé. Elles ne portaient plus sur les évènements, mais sur le fait qu’elle avait peut-être été sujette à des hallucinations, que tout son « hier » n’avait été que pure invention de sa part. Elle lui raconta donc tout. Son rapport, la réunion avec les capitaines qui n’étaient pas convalescents, etc. Mais en omettant son rêve, qu’elle considérait comme banal. Elle avait voulu le raconté lorsqu’elle s’était réveillée, juste pour lui en faire part, entre frère et sœur, mais là, elle le considérait comme obsolète. Lorsqu’elle eu finit de raconter, Byakuya réfléchit un instant. - Je n’ai pas eu vent d’une réunion pareille. Fit-il enfin. C’est rare que le Capitaine en chef fasse des réunions où tous les capitaines encore loyaux ne sont pas présents, qu’ils soient convalescents ou non, et c’est impossible qu’il y invite une Âme Errante, quels que soient les exploits qu’elle ait réalisés. » Rukia recommença à douter. Elle avait donc réellement été victime d’hallucinations. Elle avait tout inventé, tout rêver… Peut-être l’avait-elle rêvé lorsqu’elle s’était évanouie ? Cette solution lui plaisait… Mais cela voulait dire qu’elle était bien tombée évanouit, et qu’elle avait donc vécu l’horrible nuit. Or, elle avait le sentiment que la nuit et la réunion étaient liées, que l’une allait avec l’autre, et que, pire encore, elle les avait bien vécues. Elle attendit que son frère se prononce à propos des évènements de la nuit, mais il ne dit rien. Enfin, après un moment de silence, il dit quelque chose : « - Tu sais, j’ai dit que ces réunions étaient rares… Cela ne veut pas dire que c’est impossible… Il y a un moyen de savoir si ce que tu as vécu était bien réel… Il regarda sa sœur dans les yeux : elle n’attendait que ça, un moyen de savoir si elle était réellement folle ou non. Dans la bibliothèque principale, toutes les réunions des treize divisions sont recensées, avec tout ce qui s’y est dit… Tu trouveras peut-être les preuves qu’il te faut. - Et, où se trouve cette bibliothèque ? Demanda-t-elle. - Malheureusement, c’est ça le problème. Elle se trouve sous la chambre du conseil des 46 membres de Chuô… Or, aller là-bas, dans un moment pareil, pourrait faire croire que tu es complice d’Aizen, surtout si tu es sujette à des hallucinations… Tout est réuni pour faire de toi une bonne complice, ou du moins un bon « outil » aux services d’Aizen, contre ton gré. »
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| | | Tchonn Admin
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| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mar 29 Avr - 20:21 | |
| Dernier chapitre avant de faire passer cette fanfic en officielle ^^. J'aimerai juste ne pas avoir le monopole des fanfics XD ( si vous vous demander pourquoi est-ce que cette fanfic n'a pas été acceptée au bout d'une semaine, c'est juste parce que je considérais qu'il n'y avait pas assez de monde pour, et que ce serait trop facile ^^. )- Spoiler:
Chapitre 5 : Adieux sereins, pensées confuses Rukia se remémorait ce qu’avait dit son frère. C’était peut-être vrai. Peut-être que tout ce qu’il lui était arrivé n’était en réalité que des illusions créées par Aizen, pour la manipuler. Peut-être cherchait-il encore à en savoir sur le Hogyôku et son hôte. Elle ne savait plus trop quoi faire. Pour savoir si tout cela était vrai, le plus simple était d’aller là où Byakuya lui avait dit, sous la chambre du conseil de Chuô, regarder les archives des réunions entre capitaines, et voir ce qui s’était dit. Mais le danger résidait dans le fait que si elle se faisait prendre, elle risquerait plusieurs châtiments. Le pire serait qu’ils se rendent compte qu’elle n’est pas sous l’emprise d’Aizen, du moins, qu’elle en est persuadée. Mais si elle n’y allait pas, si elle restait à ne rien faire, que se passerait-il ? Et si la réunion avait bien eu lieu et que les capitaines prévoyaient quelque chose… « Il est vrai que ce qu’ils prévoient ne m’importe peu… » Se dit-elle. Rukia commençait à réaliser que tout ce qu’elle faisait n’avait aucun sens. Que les Hauts-Membres de la Soul Society peuvent bien cacher quelque chose à un simple lieutenant. Rukia se dit qu’elle devait en parler à quelqu’un, que prendre une décision seule serait tout aussi dangereux que de se faire prendre. Avoir un avis extérieur serait une aide qui ne serait pas refusée. Mais quel avis demander ? Le Capitaine Ukitake était présent lors de la réunion, et donc, si la réunion s’est belle et bien déroulée, il refusera qu’elle y aille. Son frère était parti dans le quartier général de sa division depuis leur discussion, et elle n’était pas prête de le revoir, de même qu’aller directement le voir au quartier général risquait d’attirer les soupçons. Renji était blessé, et ne pouvait recevoir aucune visite. Quelle personne proche d’elle était encore en état de la voir et de discuter avec elle… Rukia ne voyait qu’une seule personne. Et même si elle n’avait pas tellement envie d’aller lui en parler, elle n’avait pas d’autre choix. Elle sortit donc de la maison du clan Kuchiki, et alla en direction de l’endroit qui avait été mis à disposition pour les Âmes Errantes. Il faisait beau, comme la veille, dans la Soul Society. L’activité était normale, voire tranquille. Depuis la fuite d’Aizen, il y avait de moins en moins de Hollows qui faisaient irruption dans le monde réel, ni dans la Soul Society. Les Shinigami pouvaient donc prendre un peu de repos, s’entraîner, faire ce qui leur plaisait. Une ambiance joyeuse régnait donc dans toute la Seiretei. Rukia se rendit compte qu’elle allait bientôt passer dans la ruelle où, une semaine auparavant, elle s’était retrouvée oppressée par cette espèce d’ombre, et où elle avait entendue cette voix. Elle approchait avec une légère appréhension. Rukia avait la possibilité de contourner cette ruelle, mais elle avait envie de voir s’il restait une trace, pour lui prouver qu’elle n’avait pas rêvé. Quelques minutes après, elle se retrouvait là où cela s’était passé. Elle chercha une quelconque trace, une quelconque preuve. Elle espérait à la fois que cela se soit passé, ce qui aurait montré qu’elle n’était pas folle, mais si cela n’était pas arrivé, ce serait plus simple pour la Soul Society, car cela voudrait dire que la soit-disante menace n’existait pas. Après avoir fouillé tous les moindres recoins, elle repartit sans la moindre preuve. Après tout, il était possible qu’en une semaine, toutes traces aient été nettoyées par inadvertance… Elle arriva enfin devant la maison où devait se reposer Ichigo et tous ses amis. L’endroit était calme, ce qui était bizarre aux yeux de Rukia, car elle n’imaginait pas Ichigo être capable de se tenir en place pendant toute une journée voire plus. Elle découvrit bientôt la raison de ce silence et de cette ambiance calme : la maison était à présent déserte, toutes les Âmes Errantes allaient être rapatriées vers le monde réel. « - Il ne peut pas ! Ichigo ne peut pas partir ! Pas comme ça ! Il n’a pas le droit ! » Rukia se rendit compte qu’elle avait pensé à voix haute, et qu’elle avait les larmes aux yeux. Il fallait vite qu’elle retrouve Ichigo et ses amis, qu’elle lui parle. Elle ne savait pas où aller pour le chercher. Si ça se trouve, ils étaient déjà partis ! « - Ca ne va pas Mademoiselle Kuchiki ? Vous avez besoin d’aide ? Dit une voix derrière Rukia. » Elle se figea sur place. Encore une voix qu’elle entendait… Même si elle appartenait à quelqu’un cela était tout de même surprenant d’entendre quelqu’un parler alors qu’on ne le voit pas. Rukia mis un temps à réagir. Elle venait de comprendre à qui appartenait cette voix. Et sans se retourner non plus, car elle avait peur de voir que personne n’était là et qu’elle avait encore entendu des voix, elle dit : « - Hanatarô, sais-tu où se trouve Ichigo en ce moment ? Le ton de sa voix était anxieux. Elle attendit une réponse. Elle avait l’impression d’attendre pendant des heures, mais une seconde n’était même pas passée. « - Oui bien sûr. Il m’avait dit de le prévenir si je savais si tu étais réveillée. Il est actuellement au quartier général de la onzième division, entrain de faire ses adieux au Capitaine Zaraki et à tous ceux qu’il connait là-bas. Pourquoi ? Hanatarô avait répondu normalement, mais il s’était rendu compte que ses paroles avaient eu un certains effet sur Rukia, car lorsqu’elle se retourna, elle avait les larmes aux yeux et souriait. - Merci Hanatarô ! Elle disait cela dans un soupir de soulagement. Peux-tu m’y amener ? Bien qu’elle sache où se trouve le quartier général de la onzième division, elle préférait être accompagnée. - Euh… Oui bien sûr, mais je… - Merci ! » Rukia avait sautée au cou d’Hanatarô. Mais le relacha quelques instants après, voyant la tête du membre de la quatrième division rougir. Mais elle ne l’avait pas lâché pour cela, elle s’était rendue compte qu’elle se comportait trop excessivement depuis un certains temps. Elle se contenta donc de le suivre, jusqu’à l’endroit où était censé être Ichigo. Le bâtiment n’était pas très différent des autres de la Seiretei, mais on pouvait voir que c’était celui de la onzième division, car beaucoup de bruits se faisaient entendre, et il y avait quelques Shinigami recouverts de bleus à l’entrée. L’intérieur ressemblait à un immense dojo, et Rukia fut heureuse de voir la tête d’Ichigo parmis tous ces Shinigami. Sans plus attendre, elle l’entraîna à l’extérieur, surprenant au passage les quelques Shinigami entre lesquels elle s’était frayée un chemin jusqu’à Ichigo. Elle remarqua aussi que le fait de l’emporter ainsi, et aussi facilement, en laissa quelques uns bouche bée, et que cela ne plaisait pas au capitaine, car il espérait surement se battre contre lui avant qu’il ne reparte. Mais personne ne bougea, et ils les laissèrent partir sans dire un mot. Hanatarô voulu les suivre, mais il arrêta son geste et compris qu’il fallait les laisser seuls, car ils allaient bientôt être séparés. Rukia coura pendant un certains temps, tenant Ichigo par la main. Elle cherchait un endroit désert. Arrivé à la frontière entre la Seiretei et le Rukongai, ils s’arrêtèrent. « - Mais qu’est-ce qui t’arrive au juste ? Tu m’emportes comme ça sans rien dire, tu veux quoi ? Demanda enfin Ichigo. Au moins, on peut dire que tu es maintenant en pleine forme. La dernière fois que je t’ai vue tu étais toute stressée par rapport à cette réunion. - J’ai quelque chose à te demander, Ichigo ! Dit-elle, haletante, reprenant son souffle. - Vas-y j’attends, c’est à propos de quoi ? - Justement, c’est à propos de cette réunion, je… Mais elle s’arrêta, elle vit qu’il la regardait bizarrement. - Tu es encore sur cette affaire ?! Mais qu’est-ce qui t’arrive au juste là, tu es bizarre et tu t’occupes de choses sans importance ou qui ne te regarde pas ! Reprit Ichigo après quelques instants de silence. - Le problème c’est qu’il n’y a pas que cette réunion… Quelque chose s’est aussi passé après. » Rukia lui raconta donc ce qui s’était passé juste après qu’ils se soient séparés, sans oublier le fait qu’elle le soupçonnait encore d’avoir été la voix qu’elle avait entendue ce jour-là. Lorsqu’elle eut fini, Ichigo se posa contre un arbre et réfléchit un moment. « - Je ne sais pas trop quoi penser, mais il y a une chose que je peux t’assurer, c’est que ce n’était pas moi qui ait prononcé ces mots. Certes j’étais le plus proche et le seul encore éveillé, mais je t’assure que je ne l’ai pas dit, et que je ne sais pas ce qui s’est dit à la réunion. Une chose est sûre, c’est qu’il ne faut pas reculer devant ce que tu as envie de faire. Souvent les choses les plus improbables et les plus dangereuses peuvent permettre de grandes choses. Regarde, que serait-il arrivé si tu n’avais pas décidé de me passer tes pouvoirs, ou si je m’étais dit que te sauver était trop dangereux et que j’avais décidé d’écouter ton ordre qui était de rester dans le monde réel sans venir te secourir ? Rien de tout cela ne se serait passé, et nous serions peut-être morts. Donc je pense qu’il faut faire ce dont nous avons envie, du moment qu’il y ait une suite à ce que nous faisons, et que nous ne prenions pas de risque inutilement. Si tu penses que la réunion s’est réellement passée et que tu penses avoir été la victime d’une menace pour la Soul Society, eh bien va vérifier. Si tu veux savoir si tu es folle ou non, vas-y. Ichigo venait de dire tout cela le plus sincèrement qui puisse. Rukia s’en rendit compte, elle en fut heureuse. - J’ai une deuxième chose à te demander, Ichigo. M’accompagneras-tu ? Seras-tu à mes côtés ? Elle posait la question, mais elle était quasiment sûre de la réponse. - Malheureusement, Rukia, je ne peux pas. Il avait un soupçon de regrets dans la voix. Je dois rentrer aujourd’hui même dans mon monde, retrouver ceux qui me sont proches. Je serais à tes côtés, c’est sûr, mais je ne pourrais l’être que mentalement. » Ses mots blessèrent Rukia. Ce n’était pas du tout ceux auxquels elle s’attendait. Elle pensait qu’une fois de plus Ichigo allait l’aider et la sauver en cas de besoin, mais ce n’était pas du tout cela, elle allait être seule. « - C’est l’heure, Rukia. Je dois y aller, ils vont ouvrir une porte sécurisée pour nous. » Sur ce, ils se dirigèrent là où était censée se trouver la porte. Tout le monde était présent. Les adieux n’étaient pas remplis de larmes, au contraire, ils étaient plutôt joyeux. À la grande surprise, Rukia se vit offrir une robe par Inoue, de la part d’Ishida. Inoue lui dit aussi quelque chose qu’elle ne comprit pas vraiment, mais qui laissait fortement à croire qu’Ishida était amoureux d’elle. Se fut au tour d’Ichigo et de Rukia de se dire adieu. Pas beaucoup de mots furent prononcés, mis à part des remerciements. Mais il y avait toujours cette once de regrets dans les yeux d’Ichigo. Il regrettait de ne pas pouvoir l’aider. Rukia le vit. Lorsqu’ils traversèrent la porte et qu’elle les perdit de vue, elle se dit qu’elle suivrait ce qu’Ichigo lui avait dit : qu’il fallait faire ce qui nous plaisait, ce que l’on voulait, quelque soit le danger, du moment qu’il y avait une suite possible à nos actes. Voilà voilà ^^
Dernière édition par Tchonn le Mer 28 Mai - 17:31, édité 2 fois | |
| | | Yuri
Nombre de messages : 430 Age : 29 Date d'inscription : 25/04/2008
| | | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 3 Mai - 21:27 | |
| chapitre 6 en cours de rédaction. | |
| | | Zakuh
Nombre de messages : 310 Age : 28 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 3 Mai - 22:47 | |
| fiou excuse j'ai pas le tps de lire mais ca a l'air bien ! en tout cas je vais prendre un apreme ou je termine a 3 heure genre pour lire ca c'est grand et tres long :affraid: | |
| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Sam 3 Mai - 22:54 | |
| De mon point de vue c'est surtout très cours | |
| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mar 27 Mai - 23:33 | |
| Yeah, voilà le chapitre 6 =) Ajout aussi d'images à chaque chapitre =) Chapitre du même style que le chapitre 3 =) Si vous avez des problèmes avec le pronom "il " utilisé trop souvent, dites le moi, j'essairais d'arranger ça. De même que j'attends vos questions et commentaires avec impatience;).
C'est à partir de ce chapitre et du suivant que l'intrigue commence à avoir de l'intérêt, enfin, j'espère =). Je m'excuse aussi d'avoir mis du temps à l'écrire. Je vais essayer de faire un chapitre par semaine désormais. Cette fanfic devant tourner autour de 20 chapitres, vous en avez encore pour 14 semaines de lecture =) Je ferai normalement les parutions le mercredi =)
Voilà voilà, bon chapitre - Spoiler:
Chapitre 6 : Rencontre sous un ciel étoilé Le jour tendait à disparaître. La plaine devenait de plus en plus sombre. Les hautes herbes qui ondulaient au vent formaient une masse noire, telle une ombre menaçante qui se déplace dans les ténèbres. Il avançait, sans trop savoir où il allait. Il repensait à la pauvre bête qu’il venait de tuer. « Tuer pour manger » se disait-il, quoi de plus normal… Mais cette bête pensait peut-être, comme le font les humains. Elle était peut-être heureuse, et avait l’équivalent d’une famille, d’êtres qui l’aimaient, malgré le fait que ce ne soient que des animaux… Cela le blessait de se dire qu’il venait de priver un animal de ces joies de la vie, à son profit. « L’égoïsme est donc une des grandes lois qui régissent ce monde. » Remarqua-t-il. Il se sentait coupable, il pensait qu’il était un meurtrier. « - Ce n’est pas vrai. Se dit-il. Je ne suis pas un meurtrier. J’ai juste obéis à mon instinct. Celui dont la Nature nous a dotés. Je mange pour survivre, j’applique la loi du plus fort. » Cela ne le convainquait pas, mais c’était la vérité. La bête qu’il avait tuée n’était que le dernier acteur de cette loi, celui qui en tire le moins d’avantages. Il marchait sans trop savoir où il allait, comme à son habitude. Il traversait bosquets et plaines. Il n’avait pas la notion du temps et donc ne savait pas s’il marchait depuis longtemps, mais il y prenait toujours plaisir. Lorsqu’il n’avait pas besoin de chasser, il voyait les animaux d’une autre façon. Pour lui, ces créatures étaient toutes l’Être parfait, celui qu’une entité divine, supérieure à toutes, avait façonné, pour le plaisir de la voir s’éveiller, s’épanouir sur cette Terre, vivre et être libre. Il trouvait que le chant des oiseaux était plus resplendissant à entendre que n’importe quelle symphonie écrite par un grand compositeur, le nid plus réussi et confortable que n’importe quel palais royal construit par le plus grand architecte, l’allure des félins plus belle que le plus beau visage qu’une femme ait pu avoir. Il était l’un des rares Hommes à penser que ce dernier est le brouillon de la vie, l’Être que la divinité supérieure rata, son premier essai. Il admirait par-dessus tout, les félins. Ces êtres dotés de grâce, de force, et avec une allure majestueuse à en faire pâlir le plus grand des souverains. Il trouvait que ces animaux mêlaient admirablement toutes les qualités qui pouvaient exister. La beauté, la grâce, d’un côté, et la violence et le sang-froid de l’autre. Un mélange contradictoire qui frôlait la perfection. C’était sur la façon d’être de ces félins qu’il avait basé son mode de vie. Chasser, se reposer, et marcher, un des restes laissés par sa nature d’Homme. Son allure, lorsqu’il marchait, était la même que celle d’un Homme. Bipède, droit, fier. Mais lorsqu’il chassait ou courrait, il perdait cette nature humaine, pour prendre une allure féline. Quadrupède, agile, puissant. C’était ainsi qu’il parcourait le monde, sans trop savoir où il était. Les humains civilisés qui le voyaient au loin, le prenaient pour un monstre tiré des légendes. Dans plusieurs endroits, on parle de loup-garou, d’homme-bête, ou encore d’incarnation malveillante et vengeresse de la Nature. Peut-être était-ce ce qu’il était, il n’en avait que faire. Il était lui-même, ce qu’il était devenu, un Homme de la nature. Les plaines, les bosquets, les forêts, et tous les autres paysages qu’il avait traversés alors qu’il réfléchissait à tout cela, n’étaient plus que des souvenirs. La nuit venait de tomber. Il se trouvait actuellement à flanc de colline. C’était une petite colline, une petite étendue d’herbe qui tentait son ascension par mis les grands et majestueux arbres qui peuplaient la forêt alentour. Comme un bout de terre qui avait décidé de changer de nature par mis ces comparses, et qui avait décidé de s’élever. Cette petite colline était comme lui : ils étaient tous les deux différents de ceux qui l’entouraient, de ceux de la même nature qu’eux, tout en ayant tout de même des traces de cette nature changée. Au sommet de cette colline se trouvait un petit cabanon. Au loin, la lumière qui s’échappait par les fenêtres faisait paraître comme un visage. Le plus souvent, une maison et de la lumière son synonymes de vie. Bizarrement, il eu une soudaine envie de passer une nuit en temps qu’Homme : au chaud, dans un lit, sous un toit. Il se décida donc à y aller, pour voir si cette maison était réellement habitée, malgré le fait que la lumière prouve qu’il y avait quelqu’un, et pour voir s’il pouvait y trouver de l’hospitalité. Plus il se rapprochait, plus il sentait qu’une modification dans l’air se faisait. Il en avait l’habitude de cette sensation. C’était la chaleur humaine. Cette chaleur n’en était pas vraiment une. C’était une sorte de pression qu’émettaient les humains civilisés. Entre eux, ils l’appelaient « reiatsu », ou « pression spirituelle ». Il avait appris que cette même pression était utilisée pour déterminer la force brute d’une personne, et que certaines en étaient quasiment dépourvues. Mais il avait appris, sans le vouloir, à détecter ce reiatsu, même le plus infime, à plusieurs kilomètres. Cette pression spirituelle avait pour effet d’alourdir l’air, de jouer le rôle d’une entrave. Plus elle était forte, et plus l’air était lourd et les mouvements difficiles à effectuer. Cependant, les reiatsu les plus faibles, et dans le même temps, ceux qui étaient le plus courant, n’affectaient presque en rien les mouvements des autres êtres vivants aux alentours. Il se demandait comment cela faisait d’être entravé par l’air lui-même. Car il n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer quelqu’un avec un reiatsu suffisamment important pour apporter une quelconque modification sur son corps ou sa capacité à se mouvoir. Il était arrivé à quelques pas de la maison. Il regarda par la fenêtre, en espérant voir la personne qui habitait dans cette petite chaumière. Il n’eut pas à chercher bien longtemps : la silhouette d’un homme âgé se dessinait, assis dans un fauteuil, devant la cheminée. L’homme n’était pas endormi, il devait surement être dans ses pensées. Quelques détails laissaient penser qu’il était âgé, mais sa posture et sa carrure laissaient présager qu’il était encore en bonne condition physique. Mais il chercha aussi une autre silhouette. Après tout, quelqu’un d’aussi reculé ne pouvait pas vivre seul, c’était impossible pour toute personne de vivre à l’écart d’une autre vie, quelle qu’elle soit. Cependant, il ne la trouva pas. Cet homme vivait bien seul. Il se mit donc à réfléchir. Que pouvais donc bien ressentir cette personne en vivant seule constamment ? De la compagnie lui ferait-il du bien ? Il ne savait pas trop quoi faire. Il se disait juste que s’il était dans cette situation, il aimerait bien que quelqu’un lui rende visite, ne serait-ce qu’une seule fois. Il se décida donc à adopter la posture la plus humaine et la plus naturelle qui soit, et à effectuer un geste qu’il avait souvent vu faire lorsqu’il passait dans les villes, et qu’il avait même déjà pratiqué : celui de frapper à la porte d’une maison pour que l’habitant soit interpelé et vienne ouvrir. La porte ne tarda pas à s’ouvrir. L’homme avait effectivement un certain âge, mais était aussi en pleine forme. Cependant, quand il le vit, il se figea sur place. L’apparence sereine et exprimant aucun sentiment se transforma soudain en une expression de terreur. Ils restèrent tous les deux à se regarder pendant plusieurs minutes. Il ne savait pas comment engager la conversation. Il ne savait pas non plus pourquoi une telle expression s’était dessinée sur le visage de cette vieille personne. Actuellement, rien en lui ou sur lui ne laissait paraître sa vraie nature, celle d’homme sauvage et libre, alors pourquoi est-ce que cette personne était-elle si terrifiée ? « - Euh… Bonsoir. » Se risqua-t-il. Mais cela ne fit qu’aggraver les choses. Voyant que le temps passait, le visage du vieil homme prit une autre expression. Celle que quelqu’un prend lorsqu’il est sur la défensive, qu’il veut faire pression sur son adversaire, qu’il veut le dominer. Ses traits devinrent durs, et il dit d’une voix grave : « - Va-t-en ! Va-t-en d’ici maintenant ! Je ne veux pas te voir ! Va-t-en ou je te tue. » Il ne comprit pas la raison de ces mots. Ce vieillard était-il insociable ? Traitait-il tous ceux qui venaient lui rendre visite de cette manière ? C’était peut-être la raison pour laquelle il s’était exilé si loin de toute vie humaine. « - Je refuse. Expliquez-moi ce qui ne va pas. Je viens vous rendre visite et vous menacez de me tuer. » Sa voix était devenue rauque, et l’on pouvait sentir un soupçon de bestialité en elle. La colère faisait réapparaître son côté naturel, libre, mais le ton de sa voix restait étonnamment calme. Cependant, le vieillard ne répondit pas. Il rentra dans la petite chaumière, fermant la porte. Il resta devant un certains temps, se demandant ce que l’homme pouvait bien faire. Au bout d’une petite minute, la porte se rouvrit et le vieillard réapparu derrière, armé d’un semblant d’arme à feu. « - Tu ne veux pas partir, hein ! Bouge pas que je t’envoie loin d’ici ! Dit-il en levant son arme et en visant sa tête. » Mais le vieillard n’eut pas le temps de réagir. D’un geste vif, li attrapa le fusil, et à une main, le tordit, formant un angle droit avec le canon. Devant ce geste, le visage de l’homme prit une expression plus effrayée. « - Tu n’as donc pas changé ! Tu es toujours aussi violent ! Dit-il sur un ton de reproche. Je… Je te demande de partir ! » Sa voix était devenue, sur la dernière phrase, tremblotante et suppliante. Que voulait-il donc dire par ce « Tu n’as pas changé » ? Il sentit un sentiment bizarre monter en lui, un sentiment qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Mais à peine eu-t-il le temps de réagir, que le vieillard avait déjà couru pour retourner à l’intérieur de la maison, laissant la porte ouverte. Il n’entra pas, et se demanda pourquoi est-ce qu’il avait fuit pour se réfugier dans un endroit où il serait forcément pris à piège. Cependant, il y eu un autre bruit de porte. Il comprit que le vieillard venait de s’enfuir par la porte de derrière. Il ne sait pas pourquoi, mais il éprouva le besoin de le poursuivre. Il le suivit alors pendant plusieurs minutes, laissant l’homme courir devant lui, car il aurait pu le rattraper comme il le voulait, mais quelque chose lui disait d’attendre. Ils traversèrent donc la colline, sous le ciel étoilé. Le vieillard s’engouffra dans les bois. Malgré la distance qu’il venait de parcourir, il ne semblait pas fatigué. Les bois étaient beaucoup plus sombres que la colline. La lumière des étoiles et de la Lune ne passait pas à travers l’épais feuillage. Il avait du mal à voir où allait le vieillard, qui semblait courir sans savoir où il allait. À un moment, le vieillard sembla disparaître. Il ralentit sa cadence, et arriva à l’endroit où il l’avait vu se volatiliser. Il s’arrêta, regarda, voulu continuer d’avancer, mais au moment où il voulu poser son pied à terre, celui-ci ne la trouva pas. Il regarda bien : il se trouvait au bord d’un précipice, et le vieillard venait de s’y précipiter. Voilà ! J'espère que vous avez aimé ! Comme vous l'avez compris, il y aura une alternance 2 chapitre Rukia, un chapitre IL (vous connaîtrez son nom au chapitre 9 je crois ^^, et pour les plus perspicaces, son nom permettra de connaître son rôle dans l'histoire ). Maintenant, tous à vos claviers pour les commentaires =) | |
| | | Fox-hound
Nombre de messages : 7 Age : 31 Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mer 28 Mai - 22:58 | |
| D'un coup d'œil, ça a l'air vraiment bien comme fic... J'ai pas encore tout lu mais pour le premier chapitre déjà, j'aime bien ton style d'écriture ^^ mais une chose que je trouve plutôt dommage (je me permet de dire ça pour l'instant car j'avoue ne pas encore avoir tout lu), la plupart des éléments de ton histoire proviennent de la série de Bleach, et non inventées par toi. Ca aurait était plus original d'inventer une histoire de toi sur bleach, car je trouve que c'est plutôt une retranscription ici ^^ MAIS je changerais mon opinion une fois que j'aurai tout lu, c'est juste un préavis ^^ quoi qu'il en soit, c'est bien écrit et c'est aussi ton choix Continue comme ça, tu as un véritable talent | |
| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| | | | Zakuh
Nombre de messages : 310 Age : 28 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mer 4 Juin - 13:02 | |
| Je vois, oui tu te base vraiment sur des évenement, je viens de commencer le premier chapitre (et oui j'ai pris mon courage a 1469 mains ) et puis je lis deja le debut de l'histoire de bleach presque ^^ avec des personnage un peu trucké :suspect: mais ca ne change rien, tu a de la chance je connais quasis pas bleach, juste le debut | |
| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mer 4 Juin - 17:20 | |
| Merci Zakuh Mais si tu ne connais pas parfaitement tu auras quelques problèmes parce que je parle d'évènements qui arrivent vers le milieu de la série, genre la fuite d'Aizen, mais ce n'est pas le plus important ^^.
Voilà le chapitre 7, qui est plutôt long par rapport aux autres je trouve =)
- Spoiler:
Chapitre 7 : Infiltration L’ambiance, à la Soul Society, n’avait pas changé. Les adieux étaient passés, mais il n’y avait pas une once de tristesse dans l’air. Seule Rukia se sentait abandonnée par ces Âmes Errantes qui venaient de retourner dans leur monde. Elle se sentait triste, car c’était les dernières personnes encore en bonne santé physique ou mentale, auxquelles elle pouvait parler, mais elle n’en avait pas profité. Elle s’était occupée d’affaires concernant son rang de lieutenant, et de cette mystérieuse réunion, plutôt que de passer du temps avec Ichigo et les autres, sachant très bien qu’ils allaient repartir dans leur monde. Mais ce n’est pas comme si elle était seule. Il restait Izuru, Renji, Momo, et les autres. Mais à l’heure actuelle, Renji et Momo étaient blessés, et Izuru était boulversé par la trahison de son capitaine, et mis en garde-à-vue car il y avait participé, contre son gré. Cependant, Rukia était contente d’avoir pu parler à Ichigo avant qu’il parte. Ses mots aussi la rendaient joyeuse. Il était avec elle, et la soutiendrait, aussi loin qu’il soit. Il ne lui restait donc plus qu’à écouter son cœur et ses intentions : régler ce problème, en allant voir le rapport de la réunion. Cependant, il fallait attendre le bon moment. Elle savait que la chambre du conseil de Chuô n’était pratiquement plus fréquentée, et que le sous-sol était devenu inaccessible depuis la bataille du capitaine Hitsugaya contre Aizen, à cause de la glace qui bloquait les escaliers. Mais cela n’était pas un problème pour Rukia, car son Zanpakutô maitrisait aussi la glace, et, quelque soit son épaisseur, elle pouvait s’y frayer un chemin avec la plus grande discrétion. Le moment importait donc peu une fois qu’elle serait à l’intérieur, mais si quelqu’un la voyait y rentrer, alors que c’est une zone où seul le Capitaine Général, ou quelqu’un sous ses ordres, peut y pénétrer, cela attirerait quelques soupçons. Il fallait donc qu’elle s’assure d’y aller et d’y ressortir à un moment où personne ne pourrait la voir. Le jour était donc trop dangereux, mais il y avait aussi des patrouilles la nuit, et Rukia n’avait ni le temps ni l’envie d’analyser le chemin qu’allaient pratiquer les patrouilles. Elle se décida donc à y aller en pleine nuit, en étant la plus discrète possible, et en passant par les toits, où elle pourra avoir un champ de vision assez étendu pour se cacher si elle voyait quelqu’un arriver au loin. Le plus dur serait le moment où il lui faudrait monter sur la partie surélevée de la Seireitei, là où il y a la prison, mais aussi le chambre du Conseil, car il n’y avait que l’escalier principal pour y accéder : elle serait donc à découvert. Elle commença les préparatifs, qui consistaient à revêtir son kimono noir, à se défaire de son blason de lieutenant, mais à le garder sur soi, prendre son katana, et surtout à se détendre et à essayer de faire partir le stress. Le soir venu, elle était plus excitée que stressée. Il n’y avait plus personne chez elle, et personne n’allait venir vérifier si elle était là avant le lendemain matin, si tout se passait bien. Elle pouvait donc sortir en toute tranquillité, ce qu’elle fit. Une fois à l’extérieur, elle grimpa sur le toit de sa propre maison, qui était plus facile d’accès, pour accéder plus facilement aux autres. À cette hauteur, elle voyait son chemin comme tracé à travers la Seireitei. Aucun obstacle ne lui obstruait la vue, elle arrivait même à voir quelques maisons les plus proches du Rukongai. Bizarrement, malgré que la nuit soit bien avancée, lorsque Rukia regardait le plus loin possible, elle voyait comme de la lumière, comme si le jour n’étais pas couché partout sur la Soul Society. Bondissant de toi en toi, sentant l’air sur son visage, elle avançait en se demandant si elle allait finalement réussir ce qu’elle voulait faire. Etait-ce trop dangereux ? Y avait-il une quelconque forme de surveillance installée dans cette zone depuis la fuite d’Aizen, mais dont elle ne connaissait pas l’existence ? Peut importe. Il n’était pas trop tard pour renoncer, loin de là, mais elle ne voulait pas reculer. Plus elle avançait, et plus elle avait l’impression que c’était la nuit parfaite pour faire cette excursion, car il n’y avait aucun signe de vie de la part d’aucun Shinigami. Elle n’eut à s’arrêter à aucun moment, et arriva devant la porte principale de la chambre du Conseil sans aucun problème. Cependant, elle ne savait pas comment ouvrir les portes qui menaient à l’intérieur de la chambre du Conseil. Elle ne voyait aucun moyen d’y accéder. S’il lui fallait un mot de passe, alors elle pouvait se résigner à faire demi-tour, car elle ne le connaissait pas. Mais elle se rappela que ces mêmes portes ont déjà été forcées, quelques semaines auparavant. Elles avaient dû donc être fragilisées. En effet, après un examen approfondi, Rukia repéra des marques de cassures au niveau des jointures de la première porte. Ces cassures étaient assez larges pour faire passer la lame de son Zanpakutô. Elle l’inséra donc, et par un sort qu’elle maitrisait si bien, commença à faire apparaître de la glace dans le trou, puis dans d’autres fissures, jusqu’à ce que tout le bord, entre le mur et la port, aussi fin soit-il, soit rempli de glace. Elle continua à en faire apparaître, pour augmenter l’épaisseur, et pour pousser la porte, de quelques centimètres, pour activer le mécanisme qui l’ouvrira. Mais lorsque le mécanisme de la première porte fut enclenché, elle se souvint d’un détail : la nuit, lorsqu’il n’y avait aucun bruit, celui fait par l’ouverture de ces portes était important. Elle paniqua car elle risquait de se faire découvrir, mais elle décida de continuer. Rukia passa la première porte, et recommença. Plus elle s’engouffrait dans le couloir avec les portes, et moins le bruit du mécanisme se faisait entendre de l’extérieur. Lorsque la dernière fut ouverte, Rukia eut une vision de terreur. Les 46 membres du Conseils étaient encore dans la salle, morts. Ils avaient été laissés ainsi depuis. Personne n’avait voulu y toucher. Rukia se trouvait donc dans une salle, seule, avec 46 cadavres ensanglantés, avec cette expression de terreur figée sur leur visage. C’était la dernière expression qu’ils avaient eu, en voyant Aizen ou ses complices les assassiner. Mais le temps était passé depuis leur mort, et ils n’étaient pas dans le meilleur état de conservation. Il y avait des plaques marrons ou vertes foncé sur leur visage, et une odeur de putréfaction s’y mêlait. Un haut le cœur la prit. Pourquoi personne n’était venu les prendre ? C’était immonde de laisser des corps pourrir ici, en particulier ceux des personnes envers la plupart de la Soul Society avait le plus profond respect. Rukia ne pouvait pas s’y attarder. Bien que l’idée de traverser cette salle la répugnait, il le fallait, car le couloir pour accéder à l’escalier descendant se trouvait de l’autre côté. Cela aurait été facile, si le chemin était tout tracé, mais quelques membres du Conseil ne s’étaient pas laissés faire lors de l’attaque, il y avait donc parfois plusieurs cadavres au même endroit. Il fallait donc passer par-dessus. Le saut était envisageable, mais le plus simple était de les piétiner. Le bruit de succion qui se faisait entendre était insupportable pour Rukia. Les corps étaient tellement pourris que lorsqu’elle posait son pied dessus, ils s’aplatissaient, et une espèce de liquide oscillant entre le jaune et le brun sortait de divers orifices, les plaies infligées par les lames des assassins, comme les yeux et les narines. Ce liquide se mélangeant au sang séché, donnait un aspect répugnant. C’est en se bouchant les oreilles et en respirant par la bouche pour sentir le moins possible l’odeur, qu’elle finit de traverser la salle. Elle se sentit soulagée d’y être enfin arrivée. Elle descendit le premier escalier. Une pensée lui vont à l’esprit. Elle venait d’arriver dans la salle où Aizen s’était caché pendant tout ce temps, et elle n’était pas loin de là où il blessa Momo, et affronta le capitaine Hitsugaya. En arrivant dans la partie du sous-sol où avait eu lieu cet affrontement, elle fut éblouie. Il y avait plus de lumière ici qu’à l’étage, malgré le fait que ce soit beaucoup plus bas. La raison était tous ces pics de glace, dispersés tout autour de la pièce, qui reflétaient la lumière sans s’arrêter. La plus petite lueur de lumière qui pénétrait par l’escalier devenait suffisante pour éclairer toute la pièce, voire plus, si cela avait été possible. Rukia du attendre un moment, que ses yeux puissent s’habituer à la lumière, avant de pouvoir continuer. Lorsqu’elle vit correctement, elle découvrit la couleur bleue de ces pics de glace, dans lesquels elle se reflétait. C’était comme si un millier de Rukia la regardaient, toutes aussi pensantes et tristes qu’elle. Etait-ce ainsi qu’elle apparaissait aux autres ? Avec ce visage si triste et cet air si abattu ? Etait-ce ainsi qu’Ichigo l’avait vu, peut-être pour la dernière fois ? Cela lui faisait mal au cœur de savoir qu’elle avait cette apparence là, elle qui avait souvent été souriante, jusqu’à ce qu’elle soit assignée au quartier de Karakura. Car c’était depuis ce moment que tous ces évènements se sont produits. Elle était heureuse car elle avait pu rencontrer Ichigo et se faire des amis, mais c’était comme si le bonheur devait forcément venir avec une part de malheur. En regardant ses reflets, elle eut l’envie de changer, de retrouver le sourire, et de faire sourire tous ceux qu’elle aimait. Elle se décida. « Après que cette affaire soit réglée, je ne serai plus aussi triste. » Se promit-elle. Dans un éclair, elle venait de sortir son katana, et trancha un à un chaque pic de glace, si rapidement qu’aucun œil humain n’aurait pu la suivre dans son mouvement. Les pics se brisèrent, et les milliers de Rukia tristes et déprimées disparurent. L’escalier était droit devant, et elle s’y engagea sans plus attendre. Il était plus long que le premier, et aucune lumière ne montrait le bout. Rukia descendit dans le noir pendant plusieurs minutes, avec une agilité telle qu’elle n’avait pas besoin de se tenir à quoi que ce soit pour descendre, comme si elle connaissait l’écartement des marches par cœur. Après plusieurs marches, elle voulu en descendre une autre, sauf qu’elle était moins écartée par rapport à la précédente que les autres. Non. Il n’y avait pas d’écart : elle était au même niveau. Elle était arrivée au deuxième sous-sol. Il n’y avait aucune lumière, rien ne permettait de savoir si elle était au bon endroit. Il lui fallait un moyen d’éclairer la salle. Tout éclairer serait trop dangereux, car si quelqu’un y était, elle se ferait tout de suite repérer. Non, le problème n’était plus là. Après tout, elle avait fait un bruit tellement important en ouvrant les portes et en brisant les pics que, si quelqu’un se trouvait ici, il l’aurait déjà repérée. Elle se décida donc à envoyer un kidô, dirigé dans n’importe quel sens, pour essayer d’éclairer les environs. Sa boule de feu traversa la salle, et heurta dans un bruit métallique, quelque chose qui s’avérait être une lampe, dont la mèche était éteinte. Elle ajusta son tir et tira un deuxième kidô en visant la mèche. Celle-ci s’alluma, et une immense bibliothèque, remplie d’étagère elles-mêmes remplies de plusieurs milliers de livres, fut éclairée. Rukia se rendit compte à quel point lancer un kidô avait été dangereux. Si une étagère avait été sur le chemin de sa boule de feu, toute la bibliothèque aurait alors instantanément brûlé, l’emportant aussi avec elle. Elle avança lentement à travers la pièce. Où aller ? Où chercher ? Autre chose que des réponses vinrent. Car des bruits de pas se firent entendre. Trop tard pour se cacher, il fallait faire face. Regardant dans la direction d’où provenaient les bruits de pas, elle se tenait, prête à dégainer son zanpakutô. Une silhouette noire apparut, loin devant elle, et disparut en courant à travers les rayons. À peine eut-elle le temps de courir pour arriver à l’endroit où elle avait vu la silhouette que celle-ci avait disparut. Impossible de la retrouver. Rukia regardait partout, à sa recherche, et, en se retournant, elle aperçut ce qu’elle cherchait : un écriteau marquait la section de la bibliothèque où étaient entreposés les rapports des réunions. Elle n’eut pas de mal à trouver celui qu’elle cherchait, puisqu’ils étaient classés par ordre chronologique, datés. Sans regarder le dossier, elle se dirigea vers la sortie, pour refaire le chemin inverse. Tout lui parut beaucoup plus simple qu’à l’aller. Elle était tellement rassurée que l’odeur des cadavres, ou même les piétiner de nouveau ne lui faisait rien. Elle rentra chez elle de la même façon qu’elle en était sortie. Pour Rukia, l’expédition et la nuit étaient finies, elle pouvait enfin se reposer.
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| | | Zakuh
Nombre de messages : 310 Age : 28 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki Mer 4 Juin - 19:05 | |
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| | | Tchonn Admin
Nombre de messages : 728 Age : 31 Date d'inscription : 29/03/2008
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| | | | Fanfic de Bleach: Les Secrets du Clan Kuchiki | |
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